NOTES
On a généralement reconnu lady Elisabeth Fitzgerald (1527-1590), membre d'une grande dynastie et amie de la reine Elisabeth I, dans « The Fair Geraldine », célébrée par le poète Henry Howard, comte de Surrey, dans l'un de ses plus célèbres sonnets, The Geraldine.
S'il en avait eu besoin, car c'était très connu, Hugo aurait appris cela de son fils qui écrit (Introduction au volume 15 des Sonnets, p. 23): « Voyez le premier qui, en Angleterre, ait osé imiter Pétrarque, ce fameux lord Surrey que Henry VIII fit décapiter à Londres, le 19 janvier 1547. Surrey avait, comme on dit, tout ce qu'il faut pour plaire; il était beau, il était jeune, il était spirituel, et, ce qui vaut mieux encore, il était riche enfin, séduction suprême, il était lord. Un jour il s'amourache d'une charmante Irlandaise, la jeune Géraldine, fille de Gérard Fitz-Gérald, comte de Kildar. Que fait-il? l'imprudent! Il lui fait sa déclaration dans un sonnet. Immédiatement, il perd toute espèce de charme aux yeux de la belle; beauté, jeunesse, noblesse, esprit, tout cela n'est plus rien pour Géraldine. Ce pauvre Surrey n'a plus aucune chance. Il a fait un sonnet! Dès lors il a beau prier, supplier, il ne peut rien obtenir, pas même la main de sa bien-aimée. »